Épisode plutôt décevant, hier, de la série « Le Monde est à nu ». Aux États-Unis, on nous a servi une fois de plus des séquences plus intrigantes que conformes à la réalité de la pratique naturiste : un naked cowboy en slip blanc dans une rue animée de New York, une Française interviewée qui se désole du puritanisme américain… bref, des gens qui ne sont pas nus mais qui en parlent comme s’ils étaient des experts. À côté de cela, on voit un artiste de la peinture corporelle avec ses modèles, un photographe œuvrant sur des modèles nus accrochés à un rocher (dont l’animateur de l’émission, toujours avec son carré cache-sexe)… Le seul tournage qui a eu lieu en milieu naturiste est dans un centre californien clothing optional…
Une recherche plus poussée aurait pu faire place à un des vrais centres naturistes américains (il en existe des centaines) affiliés à la puissante AANR, à une des plages libres populaires, comme celle de Miami nord, ou de Cap Canaveral, ou encore Black Beach sur la côte ouest. On aurait pu aussi faire place au populaire mouvement de The Naturist Society basé à Oshkosh, qui dirige le magazine N. Nude&Natural. Les États-Unis sont aussi le pays du célèbre Spencer Tunick et de quelques autres photographes naturistes renommés mondialement, tel Jock Sturges… Bref, une recherche plus poussée aurait pu faire place à une émission plus fidèle à la réalité du mouvement naturiste plutôt qu’à des séquences bizarres comme celles qu’on a vues hier.
J’ai hâte de voir l’épisode sur la France, le 20 octobre. Ce pays est en effet le premier au monde en matière d’accueil de naturistes, puisqu’il possède le plus grand nombre de centres, de plages, d’infrastructures naturistes, et qu’il est le pays où a été fondée la Fédération naturiste internationale.